Le trouble est commun autant à la nature qu’à l’homme

Ils décrivent un état d’agitation, d’inquiétude, de confusion. Une eau, un ciel, un regard se troublent, une personne peut également sembler troublée, l’amour nous trouble…

• Phobie
• Trouble panique
• TOC
• Anxiété généralisée
• Stress Post Traumatique

• Dépression
• Trouble bipolaire

• Au jeu, au tabac, à l’alcool,

• Boulimie
• Anorexie

• Personnalité obsessionnelle compulsive
• Personnalité dépendante
• Personnalité narcissique
• Personnalité …

Vous n’êtes pas seul(e)!

Voici quelques chiffres éclairant sur la fréquence des troubles (chiffres recueillis auprès de l’institut de Veille Sanitaire, 2007) :

• les troubles de l’humeur (épisodes dépressifs, dysthymie, épisodes maniaques) concernent environ 11 % des hommes et 16 % des femmes.
• les troubles anxieux (anxiété généralisée, agoraphobie, phobie sociale, troubles panique et stress post-traumatique) concernent 17 % des hommes et 25 % des femmes.
• les problèmes d’alcool (dépendance ou consommation abusive) sont observés chez 7 % des hommes et 1,5 % des femmes.
• les problèmes de drogues concernent 4 % des hommes et 1 % des femmes.

Qu’est ce qu’un trouble psychique?

Les troubles psychologiques tels que désignés ici font référence au DSM V (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).
Ils désignent l’ensemble des maladies ou affections mentales qui perturbent le comportement d’un individu.
S’y trouvent associées des représentations parfois difficiles et des émotions diverses comme la peur, la honte, le dégoût ou la tristesse.
Celles ci sont totalement légitimes compte tenu de la pression qui existe de la part d’une société à normaliser le comportement humain.
Heureusement la reconnaissance de la faillibilité de l’homme (ou de la femme) est perçu comme étant de plus en plus acceptable et seront mis bientôt sur le même plan que les troubles physiologiques.

Pourquoi utiliser des catégories pour penser la souffrance psychologique?

Pour répondre à des objectifs de recherche, de formation et dans un souci d’harmonisation des expériences cliniques, les troubles psychiques ont été répertoriés et décrits dans le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) qui est régulièrement modifié dans le but d’améliorer nos connaissances. Nous en sommes actuellement à la version V. Il en existe d’autres comme la CIM.
En tant que psychologue, il me parait nécessaire de s’y référer afin de bénéficier d’un cadre et des dernières recherches dans le domaine concerné tout en gardant à l’esprit que son existence ne peut s’entendre que par rapport à une culture, une société et un environnement qui édicte des règles normatives et donc exclusives par essence. Un tel labellisé schizophrène ici sera guérisseur là-bas, un autre au trouble de la personnalité obsessionnelle pourra faire un excellent employé mais aura des difficultés relationnelles dans le cadre familial etc…
En tant que praticien je me réfère donc à cet outil et aux troubles répertoriés pour rechercher informations, dernières recherches et techniques innovantes mais je garde à l’esprit que chaque individu est unique et que personne n’est réductible à un trouble. Ce répertoire est à prendre pour ce qu’il est, un modèle théorique tentant de rendre compte du hors norme, du hors fonctionnel, cherchant à ordonner ce qui est éminemment complexe et labile.